TENTATIVE DE RESTITUTION D’UNE AVENTURE HUMAINE
de Laurence Chappuis Schaapman (membre écotonienne)
Le moment est venu de faire une restitution personnelle de cette aventure, mais comment mettre des mots sur cette expérience si riche et si complexe ? Comment choisir le bon moyen, le langage approprié, à quel titre couper, censurer, trier ?
Après moult réflexions, j’ai décidé avec l’accord de mes collègues écotoniens d’exploiter des vidéos que j’avais prises lors d’un retour d’expérience commune. A mon sens, la compilation de ces extraits fait ressortir les différentes personnalités et sensibilités de chaque membre du groupe, tout en amenant une bonne synthèse de l’ensemble. Aussi, je vous invite à visionner les 6 petites vidéos suivantes :
1. Méthodes d'analyse
2. Les tendances
3. L'enseignement : la surprise
4. L'Etat et ses services
5. La diversité
6. Une aventure humaine
Que me restera-t-il de cette expérience ? Personnellement, je fais les constats suivants :
- Heureuse de vérifier qu’il y a bien un consensus sur la priorité écologique.
- Etonnée de la véhémence des appels aux changements quant à l’enseignement, il y a du potentiel d’évolution !
- Rassurée de constater le besoin de collectif, d’espaces de partage/de co-création, de tiers-lieux qui peuvent prendre des formes fort diverses et variées : lieux dédiés mais également via la culture, la formation, les manifestations tant politiques, sociales que culturelles, les incubateurs d’entreprises, etc….
- Enchantée d’entendre parler de permaculture humaine, de diversité, de bien vivre ensemble; principes opposés à la polarisation, standardisation, pensée unique, termes souvent associés à l’évolution tant technique, politique, qu’économique (IA/robotisation, GAFAM, réseaux sociaux, désinformation).
- Transformée et enrichie. J’ai vécu cette expérience « Ecotone » comme la transposition parfaite de la théorie vue tout au long de notre parcours de formation Capmanager-E2 (en termes d’intelligence collective, de diversité, d’éthique, de sociologie humaine, de leadership et d’innovation) à son application pratique sur le « terrain ». Elle a renforcé ma conviction que tout travail collectif doit s’inscrire dans un cadre au préalablement défini, tel un capboard (définition et partage d’une philosophie, d’une mission et valeurs communes, etc.), sans cela les problèmes de compréhension, d’implicite, de manque d’écoute, de cohérence peuvent rendre le processus tortueux et quelque peu épineux.
L’homme est un animal sociable, il faut faire confiance en son génie.
MERCI à tous les acteurs de cette belle aventure.
Genève, mai 2021